LA FÊTE DE LA TERRE 30 MARS 2018 – GAZA

Dix morts et mille blessés dans la bande de Gaza-bilan provisoire-
Ce vendredi 30 mars 2018 

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Les palestiniens  manifestaient pacifiquement dans les zones tampon de sécurité imposée par les forces de l’occupation israélienne sur les frontières de la bande de Gaza.
Plus de 30.000 palestiniens de Gaza se sont ressemblés en masse ce vendredi 30 mars 2018 pour une grande « Marche du retour » afin de commémorer la journée de la terre sur les frontières dans une initiative non-violente et montrer l’attachement des Palestiniens à leur terre, et que le droit au retour est sacré pour tout le peuple palestinien.

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Les soldats israéliens qui se trouvaient sur les frontières ont ouvert le feu en tuant dix jeune et en blessant mille autres.
Les dirigeants israéliens ne supportent pas ces manifestations pacifiques qui se développent dans la bande de Gaza.
Les manifestants et malgré la brutalité des forces de l’occupation israélienne, sont plus que jamais déterminés à poursuivre ce type d’actions.
Ils défient les soldats israéliens par leurs drapeaux palestiniens dans les mains et leurs actions pacifiques.
La résistance populaire pacifique se développe dans la bande de Gaza.

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Ces actions pacifiques montrent que la non -violence pourra être efficace y compris dans la bande de Gaza pour lutter et résister contre les mesures de l’occupation israélienne.
Gaza sous blocus résiste
Gaza la dignité persiste
Et Gaza l’espoir existe !
Gaza la courageuse défie l’occupation !
Gaza l’abandonnée vit !
Gaza la digne est plus que jamais déterminée !
Ici , notre terre et ici, notre Palestine !
La lutte continue !
La Palestine vivra !
La justice triomphera !

ZIAD MEDOUKH

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Bilan provisoire au 10 avril 2018 – 19 morts et plusieurs centaines de blessés à vie et d’autres dans un état critique.

 

Samedi 7 avril 2018 – manifestation à Clermont-Ferrand place Jaude

 

 

URGENCE PROCES BDS SOUTIEN A OLIVIA ZEMOR

Soutenons Olivia Zémor, qui comparaîtra au palais de Justice de Versailles pour avoir appelé Vanessa Paradis à ne pas se rendre en Israel et à ne pas rencontrer Shimon Peres… il y a 7 ans !

Stop à l’intimidation et réclamons tous des sanctions contre Israël !

 

Ils nous ne feront pas taire !

 

 

Le 19 mars à Versailles

 

 

 

AHED TAMIMI, NARIMAN TAMIMI (sa mère), NOUR TAMIMI (sa cousine) DE NABI SALEH SONT EMPRISONNÉES À OFER

Ahed Tamimi Avec son père:

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Ahed à OFER , prison israélienne dans les territoires occupés  

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Nour Tamimi

nour tamimiMohammed Al Tamimi, jeune cousin d’Ahed Tamimi, il a 14 ans

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Mohammed a été blessé par balles et blessé à la tête. La balle a été retirée mais Mohammed est toujours à l’hôpital.

suite de l’article:

http://www.albertvillejvs.org/infos-de-palestine/prisonniers/famille-tamimi/

Solidarité avec les défenseurs des droits de l’homme en Palestine

 ISSA AMRO 

Fondateur  de l’ONG Youth Against Settlements à Hébron

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 FARID AL-ATRASH (BETHLEEM)

Responsable de l’ONG Amnesty International en Plestine

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FARID ET SA FEMME (À DROITE)

 

Documents Amnesty International FRANCE

 

https://www.facebook.com/amnestyfr/videos/10155392520872572/

Farid al-Atrash et Issa Amro sont des militants non violents opposés à la colonisation israélienne.

Poursuivis devant un tribunal militaire israélien, Farid et Issa font l’objet d’accusations dénuées de fondement, dont l’objectif est d’entraver leurs activités de défense des droits humains. 

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URGENCE DANS LA VALLEE DU JOURDAIN

Témoignages transmis par notre ami Rashed Khudiri !

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Quatre maisons à Jiftlik démolies par Israël :
L’Etat d’Israël vient de faire démolir quatre maisons dans la Vallée du Jourdain, faisant 4 familles sans abri. À 6 h 30, l’armée israélienne est venue photographier les maisons et, peu de temps après, trois bulldozers gardés par une trentaine de soldats des forces spéciales Yasam sont entrés dans le village de Jiftlik. Les routes principales étaient fermées par des checkpoints, empêchant tout mouvement dans le village. L’armée israélienne a encerclé les maisons et les champs environnants. La famille d’Abu Khalil Moussa ne pouvait rien faire d’autre que de voir leur maison démolie.
Les deux frères ont logé dans la maison construite en 1986 par leurs familles. Avec leur père, ils ont travaillé pendant six ans pour pouvoir construire et entretenir leur maison. Un des frères nommé Khalil dit: « J’ai travaillé pour cela depuis l’âge de 18 ans. En une heure, ils l’ont détruit. » Maintenant, les familles vivent dans une pièce chez un parent. Khalil raconte aussi aux militants d’ISM (International Solidarity Mouvement) et de JVS (Jordan Valley Solidarity) comment son fils est venu chercher son ballon avant la démolition. Il a été repêché, mais est revenu dans les décombres plus tard dans la journée pour le chercher.
La famille voisine de Merai Abu Ahmad a également perdu sa maison. Une famille de 10 personnes est restée dans la maison depuis sa construction il y a trois ans. Le fils vivant de la famille montre où sa chambre était. Son père Ahmad demande le soutien de qui que ce soit pour obtenir un nouveau foyer. «La vie ici est difficile.» Il montre la tente roulée qu’ils ont reçue de la Croix-Rouge après la démolition. «Nous sommes allés de cette maison à cette tente.» La famille a été chassée de leur maison directement de leur lit ce matin-là. C’est des méthodes qu’ils ont pratiqué pendant des générations.

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En 1967, la plupart des familles de la région ont fui leurs maisons. La famille Merai, qui avait été contrainte de s’installer à Jiftlik après avoir été expulsée par les forces israéliennes du camp de réfugiés Abu Badjad, a décidé de rester. La zone s’appelle désormais Da Beit Merai et Merai lui-même témoigné à l’ISM et à JVS comment il a demandé en 1967 à l’armée de venir: « Où dois-je aller maintenant? Tu m’as chassé de partout. »Il resta dans sa maison, témoin de la démolition de toutes les maisons voisines. «Et maintenant, l’histoire se répète». Il explique comment les forces armées israéliennes ont volé environ 400 moutons du village dans les années 70 et les ont utilisés pour un zoo touristique de crocodiles. Si les bergers voulaient récupérer leurs moutons, ils devaient payer presque le même prix qu’un nouveau.
Le camp de réfugiés Abu Badjad où Merai a vécu avant d’arriver à Jiftlik est devenue la colonie illégale Masu’a. Ces deux familles n’ont pas de statut de réfugiés ni de carte d’identité en dépit de leurs expulsions.
Dans une partie voisine de Jiftlik, ISM et JVS rencontrent une autre famille, la famille d’Abu Ahram, qui a perdu sa maison le même jour. La famille des sans-abris n’a pas reçu de tente, comme les autres familles, et reste maintenant dans une pièce. Entouré par les enfants le neveu de l’homme qui a perdu sa maison, raconte comment ils ont également été intimidés par le grand groupe de militaires, les forçant à quitter leur maison et à quitter leur terre. La maison était l’un des rares bâtiments en béton de cette communauté bédouine.
La quatrième maison détruite ce jour était une grange agricole construite sur une citerne d’eau. La citerne a été gravement endommagée et les 50 agriculteurs qui l’utilisent ne sont pas sûrs qu’elle puisse être réparée. À l’intérieur de la maison, il y avait des outils et des machines agricoles, et les fermiers n’étaient pas à leur secours pour les empêcher d’être écrasés dans la démolition. La citerne a été construite il y a 17 ans et fournissait les champs de haricots, de tomates, de piment et de concombre avec un stockage de 170 m3 d’eau. La piscine et la grange étaient en bulit pour 50 000 NIS. « Ce prix serait le double aujourd’hui », explique l’agriculteur Bassil Ibrahimi à JVS et ISM. Lorsque la démolition a été effectuée, l’eau a coulé et a détruit un grand champ de haricots. Ibrahimi raconte également comment près de 400 m2 d’abris pour animaux et machines ont été détruits entre 1988 et 2000.
Les démolitions sont souvent effectuées en automne et en hiver quand il fait plus froid. Israël interdit aux Palestiniens de construire des infrastructures ou d’autres projets de développement dans la vallée du Jourdain, tels que la récupération de terres agricoles, l’ouverture de routes agricoles ou l’extension de réseaux d’irrigation. En outre, Israël continue de confisquer des terres, de démolir des maisons et d’empêcher la réhabilitation de maisons et de routes palestiniennes existantes, mais maintient des plans d’expansion de colonies et de développement d’infrastructures pour les colons israéliens dans la Vallée du Jourdain.

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 ISM 19 novembre

L’armée israélienne se prépare à détruire deux communautés dans la Vallée du Jourdain – Agissons d’urgence

http://www.ism-france.org/temoignages/L-armee-israelienne-se-prepare-a-detruire-deux-communautes-dans-la-Vallee-du-Jourdain-Agissons-d-urgence-article-20445

 

ASHRAF ABU RAHMA

Arrestation Ashraf Abu Rahma 

Du village de Bil’In :

Encore une  incarcération arbitraire depuis le 27 octobre 2017 dans la prison israélienne d’Ofer, et sans aucun chef d’inculpation.

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Ashraf Abu Rahmah dont la sœur Jawahar et le frère Bassem Abu Rahma furent assassinés par l’armée d’occupation israélienne.

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A ce jour (7 novembre 2017), il est en attente de jugement dont le procès a déjà été repoussé à trois reprises