MARS 2016

Mahmoud, âgé de 29 ans, et sa femme Sireen Khudairi étaient sur leur chemin de la Jordanie pour rendre visite à la famille lorsque la police des frontières les ont arrêté. Mahmoud a été détenu pendant huit heures à la frontière, tout en étant plié, menottés et laissé sans eau, ni nourriture et des toilettes quasi inexistantes. Sireen a été libérée après quatre heures. Mahmoud a ensuite été accusé d’avoir jeté des pierres lors d’une manifestation un an auparavant.

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Mahmoud est impliqué dans la vallée du Jourdain Solidarité (JVS): Avec une initiative palestinienne de soutien du droit d’exister dans la vallée du Jourdain, en Palestine occupée pour les communautés. Leur travail consiste à recenser les violations des droits de l’homme, la reconstruction par les bénévoles, des maisons détruites par l’armée israélienne et le soutien des communautés pour reconstruire, pour l’approvisionnement en eau et électricité, souvent coupée par les colonies israéliennes illégales. Mahmoud a été récemment impliqué dans la campagne JVS »pour le droit à l’éducation : Collecte de fonds pour un bus pour les enfants des communautés isolées afin de leur permettre d’accéder à l’école. Dans le même mois, l’armée israélienne a démoli l’école de Samra qui avait été construite avec des briques de boue faites par JVS, et ont suivi des démolitions de 50 maisons dans la région.

l’arrestation et les accusations apportées à la famille de Mahmoud sont une illustration du fonctionnement du système judiciaire israélien et les persécutions et oppression quotidienne des Palestiniens. Dans ce système tyrannique, les Palestiniens n’ont pas le droit à la présomption d’innocence et n’ont bien souvent aucun droit de voir un avocat et d’avoir un procès équitable. L’accusation portée contre lui, concernant les jets de pierres lors une manifestation est une infraction en vertu de la nouvelle loi israélienne qui pourrait le condamner à vingt ans de prison.

Mahmoud est le plus jeune de 16 enfants, et vit dans le camp de réfugiés de Dheisheh à Bethléem. Sa famille était originaire du village de Zakeria d’où elle été expulsée de sa maisons lors de la catastrophe de 1948. Lui et Sireen se sont récemment mariés, et ils venaient tout juste d’emménager dans leur nouvelle maison. Il est un ami proche de nombreux partisans palestiniens et internationaux accueilli dans le centre international dans la Vallée du Jourdain où il mène avec d’autres des actions pacifiques de sensibilisation de la situation quotidienne sous occupation.

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